Généralités
Les glandes agissent à plusieurs niveaux. Elles sont impliquées dans :
- la production hormonale et la génération de messages chimiques utilisés au niveau cellulaire pour la régulation interne du corps de l’abeille (métabolisme, reproduction, etc.) ;
- la production de certaines substances (cire, venin, etc.) ;
- la transformation et la conservation des aliments ;
- la communication entre individus.
On trouve des glandes dans différentes parties du corps de l’abeille :
Dans la tête :
• les glandes hypopharyngiennes (nourriture) ;
• les glandes salivaires céphaliques (nourriture) ;
• les glandes mandibulaires (nourriture, alarme, cohésion de la colonie chez la reine) ;
• les glandes endocrines (différenciation sexuelle, division du travail, hormone juvénile, mue).
Dans le thorax :
• les glandes salivaires (ou labiales) thoraciques (nourriture) ;
• les glandes séricigènes (productrices de soie) chez la larve qui deviennent les glandes salivaires thoraciques chez l’adulte.
Dans l’abdomen :
• les glandes cirières ;
• la glande de Dufour, plus développée chez la reine (comportement de cour, marquage
des œufs, reproduction chez la reine, défense chez l’ouvrière) ;
• les glandes tergales, tergites ou dorsales chez la reine (reproduction) ;
• les glandes de Koschevnikov (alarme, reproduction chez la reine) ;
• les glandes de Nasanov (communication, rassemblement de la colonie) ;
• les glandes vénéripares (défense).
A l’extrémité des pattes :
• les glandes d’Arnhart (communication, cohésion de la colonie chez la reine).
Les activités glandulaires dépendent très souvent de l’âge et de la fonction des abeilles dans la colonie. Par exemple, les glandes cirières interviennent entre le 12° et le 18° jour, les glandes hypopharingiennes entre le 3° et le 16° jour, les glandes salivaires jusqu’au 18° jour avant de s’atrophier progressivement.
Nous consacrerons plusieurs fiches à l’exploration du système glandulaire de l’abeille (ouvrières, larves, reines).