Impacts et influence du nourrissement sur la colonie d’abeilles

La saison 2024 a fortement impacté le secteur apicole par sa forte pluviométrie printanière et son manque d’opportunités de miellée. Selon les observations de l’IRM (Institut Royal Météorologique), le printemps 2024 a comptabilisé 63 jours de précipitations, ce qui représente un record pour un printemps depuis 1991 (https://www.meteo.be/fr/climat/climat-de-la-belgique/bilans-climatologiques/2024printemps#:~:text=Mars%202024%20%3A%20une%20valeur%20moyenne,6%2C0%C2%B0C).
Les abeilles ont dû se rabattre sur leurs réserves pour persister et de nombreux apiculteurtrices ont dû intervenir en urgence pour nourrir leurs colonies et éviter qu’elles ne meurent de faim. Beaucoup d’apiculteurs qualifient cette situation d’inédite et d’exceptionnelle lorsque l’on considère qu’il a fallu nourrir à une période de l’année où l’environnement est généralement florissant et regorge de ressources pour les abeilles. Toutefois, ces évènements météorologiques pourraient s’avérer de plus en plus fréquents en raison des modifications causées par le changement climatique.
Dans ce contexte, l’accompagnement de l’apiculteurtrice en matière de nourrissement devient de plus en plus important et il est pertinent de s’interroger de manière plus globale sur l’impact du nourrissement sur les colonies d’abeilles.
C’est le sujet de cet article.

Lecture réservée aux membres. Pour nous soutenir et bénéficier de tous nos services, merci d’adhérer à notre association